La chambre
Pour explorer mon environnement, je clique sur les pastilles vertes
Pour identifier où sont les risques dans La chambre et savoir comment s’en protéger, clique sur les pastilles vertes des éléments qui t’intéressent.
Travaux de rénovation et choix du mobilier
Les risques d’exposition pour les bébés et enfants sont extrêmement importants en cas de rénovation récente de la chambre : meubles en kit (bois agglomérés, stratifiés ou contreplaqués, par leurs colles, peintures et vernis), sol PVC, moquette synthétique et revêtements en mousse, peinture non-écologique relarguent pendant plusieurs mois ou années des substances nocives : perturbateurs endocriniens, cancérogènes et/ou allergènes : phtalates, bisphénols, retardateurs de flamme bromés, Composés Organiques Volatils (COV) dont le formaldéhyde cancérogène certain, ou encore méthylisothiazolinone (MIT) et méthylchloroisothiazolinone (MCIT).
Aérer au moins 20 minutes par jour votre logement, privilégier les meubles en bois massifs, les revêtements et les produits biologiques avec un label écologique. L’utilisation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) à double flux est conseillée car elle permet une aération pluriquotidienne de toute la maison. Privilégier des peintures à faible émission de COV, comme par exemple celles avec un pictogramme « qualité d’air intérieur » noté A +.
Jouets et accessoires enfants
De nombreux jouets, accessoires (bijoux et déguisements) ou peluches contiennent des substances irritantes (respiratoires et cutanées) ou perturbateurs endocriniens. L’exposition se fait soit lors de la mise à la bouche soit par des composés volatils dans la chambre. Les traitements chimiques anti-acariens peuvent avoir des effets néfastes sur la santé (huiles essentielles et insecticides).
Privilégier les jouets en bois et les accessoires biologiques avec un label écologique. Réduire au maximum les jouets plastiques dans le placard des enfants. Aspirer et aérer régulièrement la chambre et laver la literie et les peluches à 60 degrés pour éviter la prolifération des acariens (sinon les mettre au congélateurs plusieurs heures, 2 fois par semaines dans un sachet plastique).
Draps, oreillers, couettes, literie
On peut retrouver dans la literie des fongicides, des insecticides, microparticules de plastiques ou encore des retardateurs de flammes bromés, couramment utilisés pour leurs propriétés antibactériennes, anti-acariens, anti -taches et anti-feu. Ces substances sont en contact avec la peau des enfants et sont également volatiles et se retrouvent dans l’air intérieur de la maison.
Un choix de literie en matériaux naturels non traités permet de limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. S’assurer que les textiles sont prélavés après l’achat. Privilégier ceux portants des labels écologiques. Éviter que l’animal de compagnie ne dorme sur le lit afin de limiter le risque de sensibilisation aux produits anti-puces et anti-parasites ou encore les allergies aux poils d’animaux. Pour éviter la prolifération des acariens dans la chambre : conserver une température autour de 18 degrés, aspirer, ventiler et aérer régulièrement ; laver le linge et les peluches à 60 degrés (sinon les mettre au congélateur plusieurs heures 2 fois par semaines dans un sachet plastique). A noter que les housses intégrales pour matelas anti-acariens avec tissages serrés et non traités sont efficaces et évite l’usage de substances chimiques près de l’enfant.
Vêtements
Les vêtements contiennent de nombreuses substances chimiques lorsqu’ils sont en fibres synthétiques (teintures, phtalates, retardateurs de flammes, les perfluorés, formaldéhydes) ou des lorsqu’ils sont en coton issues de cultures intensives (pesticides, teintures, traitements antibactériens). De plus lorsqu’ils sont neufs, les vêtements peuvent contenir des apprêts irritants.
Les sous-vêtements synthétiques contiennent ces mêmes substances et favorisent les irritations et les mycoses.
Comme pour le linge de lit, effectuez un premier lavage de tous les textiles en contact avec la peau de votre enfant.
Privilégier des vêtements labellisés, en coton, en laine, en lin ou encore des vêtements de seconde-main.
Pour le sport, idéalement on choisira des vêtements en coton. S’ils sont synthétiques (T-shirt de football ou jogging par exemple) on encouragera l’enfant à ne pas les porter en dehors des séances de sport. Préférer les sous-vêtements en coton.
https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/node/21909