La cuisine
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Fruits et légumes
Les fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle (pommes, pommes de terre, betteraves à sucre, tomates cerises, fraises, raisins…) contiennent des résidus de pesticides et de différents traitements chimiques.
Privilégier les fruits et légumes frais car leurs apports nutritionnels seront préservés. Il est possible de limiter le risque de contamination par les perturbateurs endocriniens en choisissant des produits issus de l’agriculture biologique ou en épluchant largement ceux qui ne le sont pas (le rinçage à l’eau ne retire pas la couche de résidus de pesticides).
Aliments source de protéines (produits animaux, céréales et légumineuses)
Les protéines sont essentielles pour la croissance de l’enfant, on les trouve dans différentes catégories d’aliments en proportion variable : en grande quantité dans les œufs, la viande rouge et blanche, le poisson et les crustacés, les produits laitiers ; et en quantité plus faible dans les céréales (riz, blé, sarrasin, avoine, soja…) et les légumineuses (lentilles, haricots secs, pois-chiche…). Cependant, ces aliments sont souvent proposés dans des préparations industrielles avec un risque de contamination par les perturbateurs endocriniens et un risque de dénaturation de leur qualité.
Privilégier une cuisine « fait maison », à base de produits bruts et/ou frais et si possible biologiques. Limiter au maximum la consommation de soja qui a des effets hormonaux connus. Utiliser du sel de table enrichi en iode afin d’assurer les besoins en iode de votre enfant (qui ne sont pas toujours suffisamment apportés par la consommation de produits marins).
Conservation des aliments : emballages, barquettes, films alimentaires
Les emballages et barquettes en plastique ou encore les boites de conserves et les films alimentaires sont généralement nocifs pour notre santé. Les matières plastiques sont constituées d’une base polymère auquel on a additionné des composants chimiques tels que les agents durcissants, plastifiants, colorants ou retardateurs de flammes. Tous ces produits constituent une large gamme de composés chimiques potentiellement toxiques qui peuvent migrer dans l’air, l’eau et les aliments.
La réglementation actuelle ne suffit pas à empêcher la présence de perturbateurs endocriniens (Phtalates, Alkylphénols, Bisphénols, Triclosan, Métaux-lourds et retardateurs de flammes bromés) qui peuvent migrer dans les aliments en fonction de la température, la durée de stockage et la composition chimique de l’aliment en contact. De plus, dans ces contenants alimentaires on retrouve de plus en plus de substances non intentionnellement ajoutées (NIAS) ou de plastiques issus de procédés de recyclage pour lesquels nous n’avons pas d’informations sur le risque de toxicité.
Opter pour des emballages en matériaux inertes comme des récipients en inox ou des bocaux en verre. Privilégier les produits en vrac.
Si vous choisissez un emballage en plastique : éviter les emballages avec les pictogrammes 3, 4, 6 et 7 et diminuer la surface de contact des aliments en choisissant des grands contenants plutôt que des petits emballages individuels.
Les « bioplastiques » fabriqués à partir de matériaux biosourcés ou biodégradables ne sont pas conseillés car ils contiennent également des éléments toxiques (colle pour bois aggloméré) et les études sur leur sécurité pour la santé n’ont pas été actualisées pour les risques de perturbation endocrinienne.
https://www.pourlascience.fr/sd/chimie/la-pollution-invisible-des-plastiques-21913.php
Vaisselle (plats, poêles, bouilloire, robot mixeur, moules en silicone)
Les ustensiles de cuisine peuvent contenir des substances nocives : les poêles, casseroles et moules métalliques avec des revêtements antiadhésifs (présence de PFAS, de l’anglais per -and polyfluoroalkyl, substances regroupant plusieurs milliers de composés toxiques pour la santé et l’environnement et persistants de très nombreuses années) ; les bouilloires, passoires, couverts en plastiques ou moules en silicone (présence de phtalates, bisphénol A, F et S…). Toutes ces substances toxiques peuvent migrer dans les aliments lors de la cuisson.
Les robots mixeurs peuvent également contenir des perturbateurs endocriniens qui sont émis lors de l’utilisation.
Eviter les ustensiles et la vaisselle en plastique, les moules en silicone, les poêles/casseroles/moules métalliques avec traitement anti-adhésif type Teflon qui contiennent des PFAS type PTEE polytétrafluoroéthylène, PFOA, PFOS, ou encore d’autres nanoparticules toxiques non-réglementées.
Favoriser les récipients et équipements de cuisson en verre et en inox 10/18 non revêtus. Les moules en plastique souples sont de composition variable et ne sont pas sans danger.
Produit nettoyant vaisselle
Les produits de nettoyages de la vaisselle (main ou machine) contiennent des phtalates, de l’ether-glycol et d’autres substances qui sont reconnues comme perturbateurs endocriniens et/ ou allergènes.
Préférer des produits ayant des labels écologiques ou allergologiques, les produits sans parfum et sans MIT (Méthylisothiazolinone). Vous pouvez également utiliser du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude.
Micro-ondes
Chauffer ou réchauffer dans le micro-ondes des plats dans des emballages, barquettes ou assiettes en plastique présente un risque pour la santé car ils contiennent différents perturbateurs endocriniens qui migrent dans les aliments plus facilement avec l’augmentation de température.
Eviter de chauffer du plastique dans le micro-ondes.
Plats préparés et fast-food
Les plats préparés et les « fast-food » ne sont pas des aliments adaptés à notre santé : ils sont trop sucrés, trop gras et pauvres en fibres et nutriments indispensables. Ils contiennent généralement des additifs leur donnant des textures, arômes et couleurs très attirants. De plus les procédés de transformation dénaturent les nutriments qui perdent de leur qualité. Enfin leurs emballages contiennent des phtalates, du bisphénol A, S et F, des perfluorés ou des retardateurs de flammes qui sont des perturbateurs endocriniens responsables de différents troubles de la puberté, d’obésité ou de la thyroïde par exemple.
Privilégier une cuisine « fait maison », à base de produits bruts et/ou frais et si possible biologiques. En cas de besoin, vous pouvez vous aider de différents outils pour améliorer le choix des produits tels que le Nutriscore ou l’application YUKA afin d’avoir une vue d’ensemble sur la qualité des produits.
Épicerie sucrée : biscuits, céréales, pain de mie, pâte à tartiner, viennoiseries, goûters individuels, bonbons, chocolat …
Tous ces produits sont pauvres en nutriments et vitamines indispensables à la croissance de l’enfant et sont trop riches en sucre. De plus, ils sont souvent mous et « trop vite avalés » (sans mastication) et sont contenus dans des emballages nocifs pour la santé (plastiques pouvant contaminer les aliments par des substances perturbateurs endocriniens). Une consommation excessive de ces produits peut avoir de graves conséquences sur la croissance de l’enfant, sur son système nerveux, et également favoriser l’obésité.
Préférer des produits bénéficiant d’un label écologique, éviter les conserves et les emballages en plastiques. Préparer des petits déjeuner et gouter faits maison simples et naturellement peu sucrés : couper des fruits frais, préparer des tartines avec du beurre, de la confiture, du fromage ou du miel, ou encore des gâteaux, crêpes ou gaufres « maison »… votre enfant aura du plaisir à les préparer avec vous.
Eau du robinet et eau en bouteille
les bouteilles d’eau en plastique, le plus souvent en polyéthylène téréphtalates (PET), contiennent des perturbateurs endocriniens. Ces composants peuvent être libérés dans le produit particulièrement lors d’une longue conservation ou lorsqu’ils sont exposés à la chaleur. Il est à noter que les eaux de sources et eaux des villes (robinet) contiennent régulièrement des substances chimiques et des résidus de médicaments qui ne sont actuellement pas filtré efficacement.
A partir de l’âge de 6 mois, il est préférable de consommer l’eau du robinet (sauf en cas d’alerte à une pollution spécifique dans votre commune) et ainsi éviter la conservation en bouteille plastique. Vous pourrez alors utiliser une carafe en verre ou une gourde en inox. De plus il existe des filtres purificateurs d’eau (à gravité dans des grands contenants en inox ou qui se fixent au niveau de votre robinet de cuisine), qui combinent différentes couches de céramique et charbon avec un seuil de filtration de 0.2 micron permettant ainsi de limiter le passage de substances chimiques perturbateurs endocriniens ou de métaux lourds par exemple.
Thé, tisane et café
Les infuseurs à thé en sachet ou en boule en plastique sont toxiques de même que certaines capsules de café. Ils libèrent une concentration importante de microplastiques dans l’eau. Les cafés, thés et tisanes non biologiques concentrent des quantités de pesticides (glyphosates, thiaclopride, acétamipride, chlorfénapyr…), insecticides ou fongicides.
privilégier les cafés, thés et tisanes biologiques. Pour le thé et les tisanes, les choisir plutôt en vrac en utilisant des infuseurs de thé réutilisables en inox. Eviter si possible les gobelets jetables lorsque vous prenez votre boisson à emporter, n’hésitez pas à emmener avec vous gobelets, thermos ou gourde en inox.
Conservation des aliments : emballages, barquettes, films alimentaires
Les emballages et barquettes en plastique ou encore les boites de conserves et les films alimentaires sont généralement nocifs pour notre santé. Les matières plastiques sont constituées d’une base polymère auquel on a additionné des composants chimiques tels que les agents durcissants, plastifiants, colorants ou retardateurs de flammes. Tous ces produits constituent une large gamme de composés chimiques potentiellement toxiques qui peuvent migrer dans l’air, l’eau et les aliments.
La réglementation actuelle ne suffit pas à empêcher la présence de perturbateurs endocriniens (Phtalates, Alkylphénols, Bisphénols, Triclosan, Métaux-lourds et retardateurs de flammes bromés) qui peuvent migrer dans les aliments en fonction de la température, la durée de stockage et la composition chimique de l’aliment en contact. De plus, dans ces contenants alimentaires on retrouve de plus en plus de substances non intentionnellement ajoutées (NIAS) ou de plastiques issus de procédés de recyclage pour lesquels nous n’avons pas d’informations sur le risque de toxicité.
Opter pour des emballages en matériaux inertes comme des récipients en inox ou des bocaux en verre. Privilégier les produits en vrac.
Si vous choisissez un emballage en plastique : éviter les emballages avec les pictogrammes 3, 4, 6 et 7 et diminuer la surface de contact des aliments en choisissant des grands contenants plutôt que des petits emballages individuels.
Les « bioplastiques » fabriqués à partir de matériaux biosourcés ou biodégradables ne sont pas conseillés car ils contiennent également des éléments toxiques (colle pour bois aggloméré) et les études sur leur sécurité pour la santé n’ont pas été actualisées pour les risques de perturbation endocrinienne.
https://www.pourlascience.fr/sd/chimie/la-pollution-invisible-des-plastiques-21913.php
Produits laitiers
Les produits laitiers sont importants pour la croissance mais ils sont souvent trop sucrés.
Ils peuvent également être contaminés par des résidus de plastique de l’emballage (en particulier les emballages individuels).
Un produit laitier par repas est le plus souvent suffisant, on peut les choisir natures et biologiques. Il est possible de privilégier les grands contenants plutôt que les pots et portions individuels, on peut aussi réaliser ses yaourts dans des pots en verre avec une yaourtière.
Les produits nettoyants vaisselle
Les produits de nettoyages de la vaisselle (main ou machine) contiennent des phtalates, de l’ether-glycol et d’autres substances qui sont reconnues comme perturbateurs endocriniens et/ ou allergènes.
Préférer des produits ayant des labels écologiques ou allergologiques, les produits sans parfum et sans MIT (Méthylisothiazolinone). Vous pouvez également utiliser du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude.